La Grange

Présentation de la demi-saison

Partie 2/2 Fév – Juin 2025

Fév – Juin 2025

 

Ce printemps, La Grange foisonne de propositions scéniques et visuelles, de récits de collaboration entre artistes et chercheurexs, de projets émergents et de propositions étudiantes.

La deuxième partie de saison s’ouvre avec l’accueil en création d’Anouk Werro avec Mélissa Rouvinet, de la compagnie Les Intempéries. Leur pièce, À 5 ans, j’ai oublié le Français, sonde notre rapport à la réalité à travers le thème du souvenir. Ce projet a bénéficié d’une résidence de recherche pour approfondir les liens entre mémoire et espace réalisée avec deux scientifiques de l’UNIL, Nathalie Dongois et Delphine Preissmann, présentée dans l’article Les failles ordinaires de la mémoire.

S’ensuivent deux propositions qui convoquent l’humour pour se frayer un chemin dans le trouble de l’existence : La visite du futur imparfait, un retour vers le présent et ses incongruités sous la forme d’une balade guidée par le comédien-improvisateur Yvan Richardet, et Wannabe, du chorégraphe et danseur Kiyan Khoshoie, qui, à travers un hommage aux stars musicales des années 2000, propose une réflexion sur la pop de son enfance.

Fin mars, La Grange présente une série d’événements dans le cadre du festival Chimères, temps fort dédié aux collaborations entre artistes et scientifiques. Dix jours qui permettent de découvrir des œuvres visuelles et scéniques inédites ancrées dans des démarches interdisciplinaires, des récits de collaboration arts / sciences, des retours d’expérience et des outils de collaboration à la fois théoriques et pratiques.

Puis vient le mois d’avril où quatre projets aux ramifications diffuses sont à découvrir : Le repos,  de Clara Delorme, une pièce qui parle du deuil comme rituel cathartique collectif ; La révolte des zozios, de Nina Negri, une fable jeune public où les oiseaux se révoltent face à deux humaines peu scrupuleuses ; Palo Alto, de Jean-Daniel Piguet et Nicolas Doutey, une recherche théâtrale autour des théories de la communication développées en Californie dans les années 1950 ; et L’âge de frémir,  nouvelle création de Guillaume Béguin, qui dessine  un tableau libérateur de la vieillesse et de ses joyeux frémissements.

Enfin, La Grange clôture sa saison avec ses deux festivals des mois de mai et juin : Fécule, qui célèbre la création étudiante sous toutes ses formes, puis Les Ravines, qui met en lumière deux pièces remarquables issues de la jeune création professionnelle : À nous deux !, d’Ismaël Attia, et GRIMHILDE, de Salomé Coquoz et Rita Moreira.

Bienvenue !

Bénédicte Brunet et l’équipe de La Grange

Fév – Juin 2025