Jusque dans nos bras
Collectif Sur un malentendu
À l’occasion de son festival arts/sciences de rentrée 2026, La Grange donne carte blanche au Collectif Sur un malentendu. Les cinq comédien·nes ont choisi de centrer leur travail autour du roman Jusque dans nos bras d’Alice Zeniter, dont la découverte a, pour elleux, résonné fortement avec l’actualité politique, marquée par la montée des extrêmes droites en Europe. Cette autofiction suit Alice, une jeune femme qui prépare un mariage blanc avec son ami d’enfance Mad, revenu du Mali et épuisé par les démarches pour obtenir un titre de séjour.
Pour approfondir les enjeux du roman – racisme, discrimination, migration, amitié comme moteur de résistance politique – le Collectif va rencontrer des chercheurexs en études critiques de la race, des sociologues spécialistes des questions raciales, une politologue spécialiste des extrêmes droites, un expert des politiques migratoires européennes, ainsi qu’une chercheuse spécialiste des mouvements sociaux contemporains.
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Plus d'infos
Solène Brun, sociologue – CNRS (FR), Claire Cosquer, sociologue, spécialiste des migrations – Unil, Anna Herczeg-Brayer, politologue, spécialiste des extrêmes droites – Unil, Noémie Michel, chercheuse indépendante, Gaspard Rey, politologue, spécialiste des approches critiques de la race – Unil
Centre en études genre (CEG) – Unil, Groupe de recherche sur les élections et la citoyenneté politique (GREC) – Unil, Institut des sciences sociales (ISS) – Unil, Institut d’études politiques (IEP) – Unil
Le Collectif Sur un malentendu est composé de cinq comédien·nes formés à La Manufacture – Haute école des arts de la scène : Emilie Blaser, Claire Deutsch, Cédric Djedje, Pierre-Antoine Dubey et Cédric Leproust. En résonance avec leur structure collective, ils travaillent sans metteur·e en scène, principalement sur les notions de groupe, de pouvoir et de violence. Le collectif a déjà cinq projets à son actif, joués au POCHE/GVE et à la Comédie de Genève, dont deux pensés avec et pour des publics spécifiques (adolescent·es et aîné·es).